Le mouvement qui allège l’intérieur
Il suffit parfois d’un simple élan du corps pour éclaircir la zone du cœur.
Quelques pas, même minuscules, et quelque chose se décante doucement.
L’air qui glisse sur le visage ouvre un passage invisible,
et les pensées cessent de tourner sur elles-mêmes,
comme si une fenêtre discrète s’ouvrait dans la tête.
La simplicité des petits pas
Nul besoin de courir, ni de chercher à se dépasser.
Laisser les jambes trouver leur rythme tranquille suffit.
Un mouvement régulier, presque végétal,
et déjà, comme une herbe qui se redresse après la pluie,
un souffle nouveau remonte de l’intérieur.
La présence au chemin
Dans un sous-bois de Mervent-Vouvant ou sur n’importe quel sentier,
il suffit d’un détour entre deux arbres,
du froissement d’une feuille,
ou du souffle qui s’étire un peu plus long
pour que la lumière revienne doucement en soi.
Ce qui change à pas lents
On imagine souvent qu’il faut des gestes immenses pour aller mieux.
Pourtant, c’est plus humble :
un pas posé, puis un autre,
et déjà le monde respire un peu plus large.
La marche ne transforme pas tout…
mais elle déplace quelque chose en dedans,
comme une eau tranquille qui recommence à couler.
🥾 Catherine et Pascal